L'arthrose, un mal qui se contrôle?

 

Dans une vie idéale sans stress d'aucune sorte, les articulations et leurs composantes se régénèrent à un rythme proportionnel à une usure normale et devrait donc se maintenir en parfaite santé pour la vie entière.

 

Hélas, la réalité est tout autre pour un certain nombre d’articulations. Suite à un traumatisme ou un stress mécanique répété, une usure anormale de l'articulation vient dépasser la capacité de régénérescence des tissus.

 

Dans ce cas, l’organisme active une stratégie différente : la réaction arthrosique. Celle-ci vise essentiellement à consolider l’articulation pour laquelle le mouvement normal devient de plus en plus difficile.

 

Un amincissement des cartilages est alors provoqué par les cellules( les chondrocytes) qui les composent. Cet amincissement, parfois décrit comme une érosion, est donc une réponse amorcée et contrôlée par l’organisme.

 

Par ailleurs, l’os va croître autour de l’articulation lésée (ostéophytose / bec de perroquet) afin de l’élargir et d’en accroître la stabilité. Il en résultera une mobilité articulaire encore plus réduite.

 

L’arthrose peut progresser lentement, par exemple la perte de souplesse, sans nécessairement occasionner de douleur.

Ceci dit, il suffira parfois d’un simple geste ou d’un stress pour déclencher une réaction inflammatoire aigüe, l’intensité de la douleur semblant disproportionnée par rapport au geste.

 

S'il existe beaucoup de traitements pour contrer la douleur, seule la réhabilitation de la mobilité articulaire peut réussir à contrôler la réaction arthrosique.

 

En effet, la nutrition des cartilages, l’intégrité des tissus et leur régénérescence sont dépendante de la mobilité articulaire.

 

Ainsi, une réhabilitation basée sur l'ajustement chiropratique se traduit par une augmentation progressive de l’amplitude de mouvement, ce qui permet à l’organisme d’adopter une nouvelle configuration favorisant la régénérescence des tissus.